TROUVER LE BON SOUTIEN

Parle à quelqu'un

Cette ligne téléphonique peut être utilisée par toute personne concernée par le jeu excessif : joueuses et joueurs, leurs proches et les professionnels. Elle est conçue comme une ligne d’écoute et de soutien, disponible 24h/24.

Réponse spécialisée sur le jeu : Lundi – vendredi de 14h à 16h.

Partenaires

  • Tel 143 – La Main Tendue à Genève
  • Rien Ne Va Plus, Genève
  • Centre du jeu excessif, Vaud
  • Addiction Neuchâtel
  • Addiction Valais
  • Réseau fribourgeois de santé mentale RFSM

gratuit et anonyme 24/24

AIDER UN PROCHE

Un de mes proches joue à des jeux d'argent, est-ce grave ?

Quelqu’un de mon entourage joue aux jeux de hasard et d’argent (JHA). Dois-je m’en inquiéter ? Est-ce que ce proche peut avoir un problème de jeu ou développer une addiction ? Quels sont les signes et quelles sont les conséquences d’un problème de jeu ?

Il faut savoir que toute personne qui joue s’expose au risque de développer un problème de jeu. Les questions-réponses ci-dessous vous permettront de :

Mieux comprendre ce qu’est le jeu excessif

Reconnaître une situation problématique

Savoir comment agir en tant que proche d’un·e joueur·euse

Connaître tous les outils et les lieux d’aide qui existent en Suisse romande

Le jeu excessif est une expression qui englobe à la fois le jeu problématique et le trouble psychique lié aux jeux d’argent.

Le jeu pathologique est reconnu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il est référencé dans les nomenclatures CIM (classification internationale des maladies de l’OMS) et DSM-5 (ouvrage de référence en matière de psychiatrie) dans la section des troubles addictifs.

Le jeu problématique survient lorsqu’un·e joueur·euse présente des difficultés avec son comportement de jeu, sans toutefois répondre à l’ensemble des critères cliniques du « trouble » au sens de la nomenclature.

Ce n’est pas la somme d’argent dépensée par le·la joueur·euse qui permet de déterminer qu’il existe un problème de jeu. Le jeu devient excessif lorsqu’il génère des difficultés qui impactent certains secteurs de la vie, tels que les finances, les relations sociales et/ou familiales et le travail.

Il s’agit d’un problème lorsque le comportement de jeu génère de la souffrance chez le·la joueur·euse et/ou ses proches. Elle est provoquée par la perte de maîtrise du comportement de jeu, illustrée par un changement d’habitudes, des mensonges ou des mises de jeu trop importantes.

Plusieurs signes peuvent alerter quant à une pratique problématique de jeu d’un·e proche. Vous pouvez notamment vous poser les questions suivantes :

  • Est-ce que mon·ma proche consacre beaucoup de temps à jouer ? Est-ce qu’il·elle y joue de plus en plus ? Est-ce qu’il·elle est de mauvaise humeur lorsqu’il·elle ne peut pas jouer ?
  • Est-ce que le comportement de mon·ma proche a changé ? Est-ce qu’il·elle est de plus en plus irritable ?
  • Est-ce que les finances de mon·ma proche ou du ménage sont impactées ? Est-ce qu’il·elle emprunte de l’argent à sa famille ou ses amis ? Est-ce qu’il·elle n’arrive plus à payer certaines factures ?
  • Quelle priorité mon·ma proche donne au jeu ? Est-ce qu’il·elle néglige certains engagements et activités professionnelles ou familiales ?

En cas de réponses positives à une ou plusieurs de ces questions, votre proche a probablement perdu le contrôle de son comportement de jeu.

Il existe également plusieurs tests et autotests disponibles en ligne pour déterminer si une personne a des problèmes de jeu.

Le jeu excessif a des conséquences qui peuvent impacter plusieurs domaines de la vie d’un·e joueur·euse, comme des conséquences financières, familiales ou sociales.

Si vous souhaitez obtenir plus d’informations sur les conséquences du jeu excessif, vous pouvez consulter notre FAQ générale.

Il est important de garder à l’esprit que le·la joueur·euse et ses proches ont un chemin à faire pour accepter la situation et trouver les solutions qui leur conviennent.

Si vous pensez ou savez que votre proche a un problème de jeu, vous pouvez :

  • En parler à quelqu’un de confiance ou à un·e professionnel·le. En Suisse romande, vous pouvez contacter différentes institutions en fonction de votre canton de domicile ou appeler notre ligne téléphonique nationale pour vous renseigner et obtenir de l’aide au 0800 040 080 (gratuit et anonyme, 24 heures sur 24).
  • Exprimer les inconvénients de la situation à votre proche qui joue, en fonction de son écoute.
  • Évoquer la procédure d’exclusion de jeu à votre proche qui joue. Il existe en Suisse une procédure d’auto-exclusion de jeu qui représente un bon début pour le traitement d’un problème de jeu. Vous trouverez les documents et la marche à suivre de cette méthode sur notre site internet.
  • Conserver du temps pour vous, respecter vos propres besoins et les communiquer à l’autre.
  • Protéger vos finances et celles de la famille.

Lorsqu’un·e proche a un problème de jeu, il est important de garder ces quelques éléments à l’esprit :

  • Si vous vous dites que c’est votre faute, sachez que vous n’êtes pas responsable du problème de jeu de votre proche.
  • Ne pensez pas que vous pourrez résoudre seul·e le problème de jeu de votre proche. Il n’y a que lui·elle qui soit en mesure de le faire, mais votre soutien peut l’encourager à demander de l’aide et à se diriger vers la résolution de son problème de jeu.
  • Ne prêtez pas d’argent et ne payez pas les dettes d’un·e proche. Il risque d’utiliser l’argent prêté et de le réinvestir dans le jeu.

Dans le cas d’une situation familiale avec des enfants, vous pouvez leur expliquer la situation en utilisant des mots appropriés à leur âge. Il est surtout important de leur faire savoir qu’ils ne sont pas responsables de cette situation problématique liée au jeu.

Vous pouvez aussi protéger les finances des enfants, en assurant une double signature pour leur compte épargne ou en leur donnant directement leur argent de poche.

 

Lorsque vous êtes confronté·e à une situation de jeu problématique d’un·e proche, vous pouvez avoir besoin d’aide sur plusieurs aspects de votre quotidien. Rassurez-vous ! Il existe de l’aide, accessible pour toutes et tous :

  • La ligne nationale sos-jeu est gratuite, anonyme et disponible 24 heures sur 24 au 0800 040 080. Vous trouverez un·e interlocuteur·trice à votre écoute, qui répondra à vos questions et vous orientera selon vos besoins. Ce numéro est valable pour toute la Suisse, disponible en français, en allemand et en italien.
  • Si vous avez besoin de conseils en matière de désendettement, vous pouvez appeler la hotline nationale au 0800 807 807 du lundi au jeudi, de 10h00 à 13h00, ou consulter les services disponibles dans les différents cantons.
  • Dans chaque canton romand, il existe des institutions et services qui vous aideront. Pour vous faciliter la tâche, tous ces lieux d’aide sont listés dans cette rubrique.
  • Les personnes résidant en France peuvent joindre le numéro SOS-joueurs au 09 69 39 55 12.

Lorsque votre proche a accepté une aide professionnelle, vous pouvez l’accompagner de la manière suivante :

  • Prenez d’abord soin de vous. C’est une condition nécessaire pour être en mesure d’aider quelqu’un.
  • Discutez avec lui·elle de la manière dont se déroulent son suivi et son traitement, ainsi que ses attentes.
  • Envisagez d’accompagner votre proche à une consultation, en demandant leur avis aux professionnel·le·s qui s’occupent de la prise en charge.
  • Gardez du temps pour vous, que ce soit par des loisirs ou bien par des contacts avec vos ami·e·s.

Vous pouvez rencontrer de fortes tensions dans le couple lorsque les problèmes d’argent ou de santé mentale deviennent trop importants. Chaque personne a ses limites et, lorsque vous commencez à ressentir de la colère à propos de la situation ou à l’égard de votre proche, c’est le signe que vous avez dépassé vos limites.

Dans les situations extrêmes, le risque de violence psychologique, économique ou physique peut exister.

Vous avez toujours le choix dans une relation et vous seul·e devez prendre la décision de continuer ou terminer cette relation. Pour vous confier ou vous soulager, adressez-vous à une personne externe, un·e thérapeute ou un lieu d’aide, par exemple.

Il peut arriver que votre enfant adulte ou votre parent ait un problème de jeu. Rappelez-vous que vous n’êtes pas responsable des dettes de jeu de votre enfant ou de votre parent.

Il est parfois difficile de refuser de payer les dettes d’un enfant majeur, en particulier lorsqu’il·elle a des enfants, mais vous ne rendrez pas service à votre proche de cette manière. En effet, le·la joueur·euse aura tendance à réinvestir l’argent reçu pour jouer et tenter de regagner l’argent perdu.

Lorsque votre proche a un comportement problématique de jeu, les finances familiales sont souvent impactées de façon négative. C’est particulièrement vrai si votre proche est votre conjoint·e ou si vous avez des enfants.

Il est important, dans ce genre de cas, de séparer vos finances et de protéger les ressources financières de la famille. Voici quelques exemples :

  • Si vous avez un compte commun avec votre proche, vous pouvez passer à un compte avec double signature.
  • Versez votre salaire sur un compte séparé individuel, pour pouvoir garder suffisamment d’argent pour les dépenses du ménage.
  • Supprimez vos cartes de débit du compte bancaire commun.
  • Contactez la hotline nationale spécialisée en matière de désendettement au 0800 807 807 du lundi au jeudi, de 10h00 à 13h00, ou consultez les services disponibles dans les différents cantons.

En Suisse, il existe la curatelle, qui est une mesure de protection, volontaire ou imposée par l’État, en faveur d’une personne majeure ou mineure qui a besoin d’aide. Ce type de protection légale agit en dernier recours, et peut parfois être un outil utile dans le cadre d’une situation qui implique un proche qui joue de façon excessive.

Une curatelle implique qu’une personne tierce, hors de la famille et formée, s’occupe des finances de la personne concernée.

C’est l’autorité de protection cantonale qui intervient pour instituer une curatelle. Pour les adultes, il existe quatre types de curatelles, qui peuvent être combinées entre elles, afin de protéger au mieux et de façon adaptée la personne concernée.

Lorsque vous êtes en contact avec une institution ou un service cantonal qui vous aide, vous pouvez toujours mentionner la curatelle pour déterminer si elle est utile dans votre situation personnelle et familiale.

Si vous souhaitez plus d’informations sur le cadre légal et les différents services de protection en Suisse romande qui s’occupent des curatelles, visitez le site internet du Guide social romand qui contient les informations et les contacts pour chacun des cantons romands.

Les rechutes sont fréquentes lors de tentatives d’arrêt du comportement problématique ; c’est le cas pour la plupart des conduites addictives. Il ne faut pas considérer ces rechutes comme un échec ni les banaliser ; les rechutes font partie intégrante du processus de changement.

C’est pour cette raison qu’il est important d’identifier chaque rechute et d’en parler avec les professionnel·les qui suivent le·la joueur·euse, afin de pouvoir analyser le contexte dans lequel la rechute est intervenue et ajuster le suivi.

Le jeu excessif est une expression qui englobe à la fois le jeu problématique et le trouble psychique lié aux jeux d’argent.

Le jeu pathologique est reconnu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il est référencé dans les nomenclatures CIM (classification internationale des maladies de l’OMS) et DSM-5 (ouvrage de référence en matière de psychiatrie) dans la section des troubles addictifs.

Le jeu problématique survient lorsqu’un·e joueur·euse présente des difficultés avec son comportement de jeu, sans toutefois répondre à l’ensemble des critères cliniques du « trouble » au sens de la nomenclature.

Ce n’est pas la somme d’argent dépensée par le·la joueur·euse qui permet de déterminer qu’il existe un problème de jeu. Le jeu devient excessif lorsqu’il génère des difficultés qui impactent certains secteurs de la vie, tels que les finances, les relations sociales et/ou familiales et le travail.

Il s’agit d’un problème lorsque le comportement de jeu génère de la souffrance chez le·la joueur·euse et/ou ses proches. Elle est provoquée par la perte de maîtrise du comportement de jeu, illustrée par un changement d’habitudes, des mensonges ou des mises de jeu trop importantes.

Plusieurs signes peuvent alerter quant à une pratique problématique de jeu d’un·e proche. Vous pouvez notamment vous poser les questions suivantes :

  • Est-ce que mon·ma proche consacre beaucoup de temps à jouer ? Est-ce qu’il·elle y joue de plus en plus ? Est-ce qu’il·elle est de mauvaise humeur lorsqu’il·elle ne peut pas jouer ?
  • Est-ce que le comportement de mon·ma proche a changé ? Est-ce qu’il·elle est de plus en plus irritable ?
  • Est-ce que les finances de mon·ma proche ou du ménage sont impactées ? Est-ce qu’il·elle emprunte de l’argent à sa famille ou ses amis ? Est-ce qu’il·elle n’arrive plus à payer certaines factures ?
  • Quelle priorité mon·ma proche donne au jeu ? Est-ce qu’il·elle néglige certains engagements et activités professionnelles ou familiales ?

En cas de réponses positives à une ou plusieurs de ces questions, votre proche a probablement perdu le contrôle de son comportement de jeu.

Il existe également plusieurs tests et autotests disponibles en ligne pour déterminer si une personne a des problèmes de jeu.

Le jeu excessif a des conséquences qui peuvent impacter plusieurs domaines de la vie d’un·e joueur·euse, comme des conséquences financières, familiales ou sociales.

Si vous souhaitez obtenir plus d’informations sur les conséquences du jeu excessif, vous pouvez consulter notre FAQ générale.

Il est important de garder à l’esprit que le·la joueur·euse et ses proches ont un chemin à faire pour accepter la situation et trouver les solutions qui leur conviennent.

Si vous pensez ou savez que votre proche a un problème de jeu, vous pouvez :

  • En parler à quelqu’un de confiance ou à un·e professionnel·le. En Suisse romande, vous pouvez contacter différentes institutions en fonction de votre canton de domicile ou appeler notre ligne téléphonique nationale pour vous renseigner et obtenir de l’aide au 0800 040 080 (gratuit et anonyme, 24 heures sur 24).
  • Exprimer les inconvénients de la situation à votre proche qui joue, en fonction de son écoute.
  • Évoquer la procédure d’exclusion de jeu à votre proche qui joue. Il existe en Suisse une procédure d’auto-exclusion de jeu qui représente un bon début pour le traitement d’un problème de jeu. Vous trouverez les documents et la marche à suivre de cette méthode sur notre site internet.
  • Conserver du temps pour vous, respecter vos propres besoins et les communiquer à l’autre.
  • Protéger vos finances et celles de la famille.

Lorsqu’un·e proche a un problème de jeu, il est important de garder ces quelques éléments à l’esprit :

  • Si vous vous dites que c’est votre faute, sachez que vous n’êtes pas responsable du problème de jeu de votre proche.
  • Ne pensez pas que vous pourrez résoudre seul·e le problème de jeu de votre proche. Il n’y a que lui·elle qui soit en mesure de le faire, mais votre soutien peut l’encourager à demander de l’aide et à se diriger vers la résolution de son problème de jeu.
  • Ne prêtez pas d’argent et ne payez pas les dettes d’un·e proche. Il risque d’utiliser l’argent prêté et de le réinvestir dans le jeu.

Dans le cas d’une situation familiale avec des enfants, vous pouvez leur expliquer la situation en utilisant des mots appropriés à leur âge. Il est surtout important de leur faire savoir qu’ils ne sont pas responsables de cette situation problématique liée au jeu.

Vous pouvez aussi protéger les finances des enfants, en assurant une double signature pour leur compte épargne ou en leur donnant directement leur argent de poche.

 

Lorsque vous êtes confronté·e à une situation de jeu problématique d’un·e proche, vous pouvez avoir besoin d’aide sur plusieurs aspects de votre quotidien. Rassurez-vous ! Il existe de l’aide, accessible pour toutes et tous :

  • La ligne nationale sos-jeu est gratuite, anonyme et disponible 24 heures sur 24 au 0800 040 080. Vous trouverez un·e interlocuteur·trice à votre écoute, qui répondra à vos questions et vous orientera selon vos besoins. Ce numéro est valable pour toute la Suisse, disponible en français, en allemand et en italien.
  • Si vous avez besoin de conseils en matière de désendettement, vous pouvez appeler la hotline nationale au 0800 807 807 du lundi au jeudi, de 10h00 à 13h00, ou consulter les services disponibles dans les différents cantons.
  • Dans chaque canton romand, il existe des institutions et services qui vous aideront. Pour vous faciliter la tâche, tous ces lieux d’aide sont listés dans cette rubrique.
  • Les personnes résidant en France peuvent joindre le numéro SOS-joueurs au 09 69 39 55 12.

Lorsque votre proche a accepté une aide professionnelle, vous pouvez l’accompagner de la manière suivante :

  • Prenez d’abord soin de vous. C’est une condition nécessaire pour être en mesure d’aider quelqu’un.
  • Discutez avec lui·elle de la manière dont se déroulent son suivi et son traitement, ainsi que ses attentes.
  • Envisagez d’accompagner votre proche à une consultation, en demandant leur avis aux professionnel·le·s qui s’occupent de la prise en charge.
  • Gardez du temps pour vous, que ce soit par des loisirs ou bien par des contacts avec vos ami·e·s.

Vous pouvez rencontrer de fortes tensions dans le couple lorsque les problèmes d’argent ou de santé mentale deviennent trop importants. Chaque personne a ses limites et, lorsque vous commencez à ressentir de la colère à propos de la situation ou à l’égard de votre proche, c’est le signe que vous avez dépassé vos limites.

Dans les situations extrêmes, le risque de violence psychologique, économique ou physique peut exister.

Vous avez toujours le choix dans une relation et vous seul·e devez prendre la décision de continuer ou terminer cette relation. Pour vous confier ou vous soulager, adressez-vous à une personne externe, un·e thérapeute ou un lieu d’aide, par exemple.

Il peut arriver que votre enfant adulte ou votre parent ait un problème de jeu. Rappelez-vous que vous n’êtes pas responsable des dettes de jeu de votre enfant ou de votre parent.

Il est parfois difficile de refuser de payer les dettes d’un enfant majeur, en particulier lorsqu’il·elle a des enfants, mais vous ne rendrez pas service à votre proche de cette manière. En effet, le·la joueur·euse aura tendance à réinvestir l’argent reçu pour jouer et tenter de regagner l’argent perdu.

Lorsque votre proche a un comportement problématique de jeu, les finances familiales sont souvent impactées de façon négative. C’est particulièrement vrai si votre proche est votre conjoint·e ou si vous avez des enfants.

Il est important, dans ce genre de cas, de séparer vos finances et de protéger les ressources financières de la famille. Voici quelques exemples :

  • Si vous avez un compte commun avec votre proche, vous pouvez passer à un compte avec double signature.
  • Versez votre salaire sur un compte séparé individuel, pour pouvoir garder suffisamment d’argent pour les dépenses du ménage.
  • Supprimez vos cartes de débit du compte bancaire commun.
  • Contactez la hotline nationale spécialisée en matière de désendettement au 0800 807 807 du lundi au jeudi, de 10h00 à 13h00, ou consultez les services disponibles dans les différents cantons.

En Suisse, il existe la curatelle, qui est une mesure de protection, volontaire ou imposée par l’État, en faveur d’une personne majeure ou mineure qui a besoin d’aide. Ce type de protection légale agit en dernier recours, et peut parfois être un outil utile dans le cadre d’une situation qui implique un proche qui joue de façon excessive.

Une curatelle implique qu’une personne tierce, hors de la famille et formée, s’occupe des finances de la personne concernée.

C’est l’autorité de protection cantonale qui intervient pour instituer une curatelle. Pour les adultes, il existe quatre types de curatelles, qui peuvent être combinées entre elles, afin de protéger au mieux et de façon adaptée la personne concernée.

Lorsque vous êtes en contact avec une institution ou un service cantonal qui vous aide, vous pouvez toujours mentionner la curatelle pour déterminer si elle est utile dans votre situation personnelle et familiale.

Si vous souhaitez plus d’informations sur le cadre légal et les différents services de protection en Suisse romande qui s’occupent des curatelles, visitez le site internet du Guide social romand qui contient les informations et les contacts pour chacun des cantons romands.

Les rechutes sont fréquentes lors de tentatives d’arrêt du comportement problématique ; c’est le cas pour la plupart des conduites addictives. Il ne faut pas considérer ces rechutes comme un échec ni les banaliser ; les rechutes font partie intégrante du processus de changement.

C’est pour cette raison qu’il est important d’identifier chaque rechute et d’en parler avec les professionnel·les qui suivent le·la joueur·euse, afin de pouvoir analyser le contexte dans lequel la rechute est intervenue et ajuster le suivi.

QUIZ & AUTO-TEST

LE «LIE-BET»

Le «Lie-Bet questionnaire» est composé de 2 questions, l’une portant sur la notion de mensonge et l’autre sur l’envie/le besoin de parier toujours plus. Si le répondant répond positivement à l’une de ces questions, il y a matière à investiguer. Il est recommandé de lui administrer un instrument plus long et consistant tel que le «SOGS» (voir ci-contre).

1 Avez-vous déjà dû mentir à des personnes proches concernant votre comportement relatif aux jeux d’argent?
2 Avez-vous déjà senti le besoin de miser toujours plus d’argent?
LE «SOGS»

Le South Oaks Gambling Screen (SOGS) est un questionnaire élaboré par le Dr Henry Lesieur et Dr. Sheila Blume. Il permet de déterminer l’intensité de la problématique du jeu. Les échelles de cotations se trouvent en fin de l’épreuve. Des scores significatifs rendent nécessaire une consultation spécialisée afin de déterminer plus précisément l’intensité de la dépendance. Les résultats de ce test ne sont qu’indicatifs. Ils permettent d’évaluer les comportements de jeu, mais ne remplacent pas le diagnostic d’un professionnel

Télécharger le test
Test d’auto-évaluation sur les jeux de hasard et outils d’aide

Vous souhaitez obtenir un feed-back sur votre comportement face aux jeux de hasard ?

Vous cherchez un programme en ligne qui vous aide à contrôler votre utilisation des jeux de hasard?

Vous trouverez ici un test d’auto-évaluation et d’autres outils d’aide sur le thème des jeux de hasard.

Faire le test

COMMENT S’INTERDIRE DE JEU

Les étapes

1
Conditions d'exclusion

Lire les conditions d'exclusion de jeu et les approuver

Conditions
2
Formulaire d'exclusion

Remplir et signer le formulaire de demande d'exclusion volontaire

Formulaire
3
Lettre d’accompagnement

Rédiger et signer ou faire signer par le demandeur la lettre d’accompagnement

Modèle
4
Envoyer la demande

Envoyer le formulaire, la lettre d'accompagnement et une copie de la pièce d'identité à un casino suisse

Adresses
Informations complémentaires

Le formulaire « demande d’exclusion volontaire » peut être rempli par toute personne, mais requiert la signature de la personne concernée uniquement !

Tout citoyen peut transmettre à un casino l’identité d’un proche dont on soupçonne la pratique excessive de jeu. Le casino est tenu de faire des investigations, il n’est pas tenu d’informer le demandeur ou la demandeuse de ses investigations.

SUIS-JE À RISQUE?

Qu’est-ce que l’addiction ?

Le trouble lié au jeu d’argent, ou dépendance aux jeux d’argent, est un trouble psychique reconnu par l’Organisation Mondiale de la Santé. Le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM 5, ouvrage de référence mondial de la psychiatrie sur les troubles psychiques) classe cette dépendance dans la section des troubles addictifs, au même titre que l’alcool ou les drogues. Selon le DSM 5, le trouble lié au jeu d’argent peut être défini comme une « pratique inadaptée, persistante et répétée du jeu d’argent conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance, cliniquement significative ».

Suis-je à risque ?

Une pratique de jeu de hasard et d’argent risquée se caractérise notamment par :

  • L’envie de miser des sommes toujours plus importantes
  • L’envie de jouer lorsque l’on ne va pas bien
  • Le fait de jouer pour tenter de récupérer l’argent perdu
  • Le fait de jouer avec de l’argent emprunté à des proches
  • L’envie de jouer pour résoudre ses problèmes, notamment financiers
  • Le fait que le jeu commence à prendre plus de place que d’autres activités ou obligations, telles que les études, le travail, les relations avec les proches ou d’autres loisirs.

LIEUX D’AIDE

par canton, en suisse romande
Fribourg

Conseil, soutien et thérapie

Caritas Fribourg

Conseil, soutien et thérapie

RFSM – Centre cantonal d’addictologie
Genève

Conseil, soutien et thérapie

Association de psychothérapeutes pour le traitement des addictions (APTA)

Conseil, soutien et thérapie

Consultation ReConnecte des HUG

Désendettement et gestion de budget

Point jeunes (18-25 ans)

Désendettement et gestion de budget

Caritas Genève

Désendettement et gestion de budget

Centre social protestant (16 – 25 ans)

Désendettement et gestion de budget

Rien Ne Va Plus – Prévention et orientation

Désendettement et gestion de budget

Fondation genevoise de Désendettement
Jura

Conseil, soutien et thérapie

Addiction Jura – Porrentruy

Conseil, soutien et thérapie

Addiction Jura – Delémont

Désendettement et gestion de budget

Caritas Jura
Jura bernois

Conseil, soutien et thérapie

Santé bernoise

Désendettement et gestion de budget

Centre social protestant – Bienne

Désendettement et gestion de budget

Centre social protestant – Moutier
Neuchâtel

Conseil, soutien et thérapie

Addiction Neuchâtel – Site du Val-de-travers

Conseil, soutien et thérapie

Addiction Neuchâtel – Site des Montagnes

Conseil, soutien et thérapie

Addiction Neuchâtel – Site du littoral

Désendettement et gestion du budget

Centre social protestant – La Chaux-de-Fonds

Désendettement et gestion du budget

Centre social protestant – Neuchâtel

Désendettement et gestion du budget

Caritas Neuchâtel
Suisse

Conseil, soutien et thérapie

Caritas SOS Info Dettes
Valais

Conseil, soutien et thérapie

https://www.tujoues.ch/

Conseil, soutien et thérapie

Sucht Wallis – Visp

Conseil, soutien et thérapie

Addiction Valais – Martigny

Conseil, soutien et thérapie

Addiction Valais – Sierre

Conseil, soutien et thérapie

Addiction Valais – Monthey

Conseil, soutien et thérapie

Addiction Valais – Sion

Désendettement et gestion du budget

Caritas Wallis

Désendettement et gestion du budget

Caritas Valais – Monthey

Désendettement et gestion du budget

Caritas Valais – Sion
Vaud

Conseil, soutien et thérapie

Centre du jeu excessif

Désendettement et gestion du budget

Hotline Parlons Cash

Désendettement et gestion du budget

Centre social protestant (16-25 ans)

FOIRE AUX QUESTIONS

Qu’est-ce que l’addiction ?

Le trouble lié au jeu d’argent, ou dépendance aux jeux d’argent, est un trouble psychique reconnu par l’Organisation Mondiale de la Santé. Le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM 5, ouvrage de référence mondial de la psychiatrie sur les troubles psychiques) classe cette dépendance dans la section des troubles addictifs, au même titre que l’alcool ou les drogues. Selon le DSM 5, le trouble lié au jeu d’argent peut être défini comme une « pratique inadaptée, persistante et répétée du jeu d’argent conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance, cliniquement significative ».

Toute personne qui joue à des jeux d’argent s’expose au risque de développement d’un problème de jeu. Deux questions permettent d’identifier un éventuel problème de jeu :

  1. Avez-vous déjà dû mentir à des personnes proches concernant votre comportement relatif aux jeux d’argent ?
  2. Avez-vous déjà ressenti le besoin de miser toujours plus d’argent ?

Si vous avez répondu « oui » à au moins une de ces questions, vous avez peut-être un problème de jeu : il convient d’investiguer plus sérieusement.

La somme d’argent dépensée par une personne dans le jeu ne permet pas de dire à elle seule si la personne a un problème. Un individu financièrement à l’aise peut jouer plusieurs milliers de francs par année sans que cela soit un problème pour lui. En fait, les petites sommes que joue une personne ayant un faible revenu se révèlent beaucoup plus problématiques si celles-ci prennent le dessus sur le paiement des factures. Le jeu devient excessif lorsqu’il génère plus de difficultés dans la vie de la personne que de divertissement.

En bref, une perte de maitrise du comportement de jeu ainsi que la présence de souffrance sont de bons indicateurs pour signaler que le jeu est devenu un problème.

Le jeu excessif est une addiction, qui amène beaucoup de souffrance. Quelle que soit la situation, le rétablissement est possible avec de l’aide et le soutien adéquat. N’hésitez pas à prendre contact en appelant le numéro sos-jeu au 0800 040 080 pour un entretien gratuit et anonyme.

En attendant, des techniques simples permettent déjà de limiter les problèmes :

  • Demandez à vous faire interdire de jeu
  • Demandez à votre banque de fixer un montant de retrait quotidien
  • Annulez vos cartes de crédit
  • Faites un budget au début de chaque semaine pour vos activités. Si c’est trop difficile, octroyez-vous une somme fixe, modeste et réaliste par jour
  • Planifiez vos journées à l’avance et ne gardez pas de longues plages de libres, surtout dans la période suivant une entrée d’argent
  • Apprenez à repérer les sensations et émotions que vous ressentez au moment où l’envie de jouer vous prend et à les utiliser comme « signaux d’alarme »
  • Parlez à une personne de confiance de votre envie de jouer avant de le faire : cet acte peut dissiper votre envie.
  • Faites gérer votre argent par une personne de confiance

La confidentialité des renseignements est un élément essentiel de tous les services de traitement. Le respect de cette confidentialité est une obligation légale qui s’applique à tout professionnel de la santé, et qui est garantie par des dispositions pénales en cas de violation.

Les renseignements personnels sont donc strictement confidentiels. Les professionnels ne sont pas là pour émettre des jugements de valeur, mais pour apporter les informations et outils susceptibles d’accompagner utilement le joueur dans sa démarche personnelle de résolution des difficultés qu’il rencontre dans son rapport au jeu.

Toute personne qui joue à des jeux d’argent s’expose au risque de développement d’un problème de jeu. Deux questions permettent d’identifier un éventuel problème de jeu :

  1. Avez-vous déjà dû mentir à des personnes proches concernant votre comportement relatif aux jeux d’argent ?
  2. Avez-vous déjà ressenti le besoin de miser toujours plus d’argent ?

Si vous avez répondu « oui » à au moins une de ces questions, vous avez peut-être un problème de jeu : il convient d’investiguer plus sérieusement.

La somme d’argent dépensée par une personne dans le jeu ne permet pas de dire à elle seule si la personne a un problème. Un individu financièrement à l’aise peut jouer plusieurs milliers de francs par année sans que cela soit un problème pour lui. En fait, les petites sommes que joue une personne ayant un faible revenu se révèlent beaucoup plus problématiques si celles-ci prennent le dessus sur le paiement des factures. Le jeu devient excessif lorsqu’il génère plus de difficultés dans la vie de la personne que de divertissement.

En bref, une perte de maitrise du comportement de jeu ainsi que la présence de souffrance sont de bons indicateurs pour signaler que le jeu est devenu un problème.

Le jeu excessif est une addiction, qui amène beaucoup de souffrance. Quelle que soit la situation, le rétablissement est possible avec de l’aide et le soutien adéquat. N’hésitez pas à prendre contact en appelant le numéro sos-jeu au 0800 040 080 pour un entretien gratuit et anonyme.

En attendant, des techniques simples permettent déjà de limiter les problèmes :

  • Demandez à vous faire interdire de jeu
  • Demandez à votre banque de fixer un montant de retrait quotidien
  • Annulez vos cartes de crédit
  • Faites un budget au début de chaque semaine pour vos activités. Si c’est trop difficile, octroyez-vous une somme fixe, modeste et réaliste par jour
  • Planifiez vos journées à l’avance et ne gardez pas de longues plages de libres, surtout dans la période suivant une entrée d’argent
  • Apprenez à repérer les sensations et émotions que vous ressentez au moment où l’envie de jouer vous prend et à les utiliser comme « signaux d’alarme »
  • Parlez à une personne de confiance de votre envie de jouer avant de le faire : cet acte peut dissiper votre envie.
  • Faites gérer votre argent par une personne de confiance

La confidentialité des renseignements est un élément essentiel de tous les services de traitement. Le respect de cette confidentialité est une obligation légale qui s’applique à tout professionnel de la santé, et qui est garantie par des dispositions pénales en cas de violation.

Les renseignements personnels sont donc strictement confidentiels. Les professionnels ne sont pas là pour émettre des jugements de valeur, mais pour apporter les informations et outils susceptibles d’accompagner utilement le joueur dans sa démarche personnelle de résolution des difficultés qu’il rencontre dans son rapport au jeu.

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